Histoire de notre langue régionale

Publié le par millet

Les racines occitanes de nos régions

« Un pays sans sa langue perd son âme »

L'occitan est une langue romane dont les premiers écrits trouvés remontent au Xème siècle. Du XIème au XIIIème siècle, l'explosion littéraire atteint son apogée avec les « trobadors » qui répandirent sur toute l'Europe des ?uvres poétiques qui allaient influencer toutes les littératures européennes, dont celle de Dante par exemple et la littérature courtoise française. C'est également en Occitanie que fut écrite au XIIIème siècle la première grammaire de langue romane : « Las Razos de Trobar » . La croisade sanglante menée par le roi de France et la Papauté  contre les régions occitanes sous le prétexte d'hérésie anéantirent violemment cette culture qui avait pour devises « Onor », « Paratge », « Valor » et Prètz », « Convivéncia » et « Larguesa », toutes des valeurs de tolérance et humanistes qui ne seront redécouvertes que bien plus tard.

Elle est composé de huit dialectes, le Gascon, l'Auvergnat, le Limousin, le Vivaro-Alpin, le Provencal, le Languedocien et s'étend sur trois pays, l'Italie, l'Espagne et la France.

Actuellement l'occitan, comme toutes les autres langues régionales françaises, se trouve dans une situation très délicate, par manque de reconnaissance officielle et de statut de l'état français, et cela malgré les efforts déployés par différents organismes qui essaient soit au niveau de l'enseignement, soit au niveau culturel et de sa diffusion, de lui permettre de répondre à la demande pourtant croissante de la population.

Un gros effort est aussi mis par des associations pour promouvoir la « visibilité » de la langue, notamment dans la mise en place de signalisation bilingue et de recherche sur la toponymie. En effet, comment découvrir et s'imprégner de « l'âme » d'un pays qu'on visite, qu'on habite, sans accorder une place à la signification et la dénomination que les gens ont depuis des siècles gravées sur leurs lieux de vie.

L'occitan est donc bien une langue « indispensable » au devoir de mémoire, mais également comme outil de création et de communication qui permettra aux générations futures de vivre en harmonie avec leur pays et de faire partager ses richesses avec le monde venu le découvrir.

 
merci  ALAIN MAURY pour ce texte, j'ai appris beaucoup avec.
Sandrine MILLET.












 

 

Publié dans Aveyron

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